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«– Dio – continuò – di tanto in tanto sceglie tra i suoi fedeli un’anima, e la colloca sopra le altre. T’ho seguito passo per passo fin dal giorno che m’è stata affidata la parrocchia. Credo che faresti bene a entrare in Seminario».
Emilio est un petit garçon et, comme tous les garçons de son âge, il passe ses journées de façon insouciante. Puis, soudain, son père meurt et, sur proposition du curé, on envoie le garçon poursuivre ses études au séminaire. Pour Emilio, cela veut dire entrer dans une nouvelle vie : quitter la petite ville où il a grandi, ses amis, sa famille, et se préparer à devenir adulte. Au séminaire, Emilio fait tout ce qu’il peut pour être bon élève, il est zélé et appliqué, et néanmoins, avec les années, le doute s’immisce en lui que telle n’est pas sa véritable vocation. Roman de formation – ou plutôt d’une formation manquée –, «Les otages» raconte sur un ton courtois et avec beaucoup de pudeur une crise personnelle, mais aussi, en général, une manière austère de concevoir l’éducation. Si le thème peut sembler tabou (et il l’a semblé), il convient de dire que Bonalumi a une manière retenue et sincère de raconter, à mille lieues de toute intention de faire scandale. Début littéraire en grande partie autobiographique, ce récit a remporté en 1954 le Prix Veillon et a été publié la même année par Vallecchi à Florence. Il a été récemment traduit en français et en allemand, ce qui prouve qu’il n’a rien perdu de son caractère premier, celui d’un récit candide et infiniment humain.
Matteo Ferrari (Traduction Christian Viredaz)
Traduction du titre: Gli ostaggi
Les Ed. Metropolis, Genève 2002
ISBN: 2-88340-122-5