La proximité de la nature déclenche chez lui des pensées sur l’exploitation des terres et l’urbanisation progressive. La forêt lui sert d’instrument de mesure ; au cours de son expédition, il n’aura de cesse de l’explorer : « (J’ai) un projet, celui de voir la forêt. Voir où elle est. Si elle est. À chaque fois que je verrai une forêt, je l'approcherai, je la pénétrerai. » Pour le narrateur, la forêt – qui « commence là où s’arrête la ville, où s’arrête le politique » – a toujours été un lieu pour les marginaux, un refuge hors de la société.
(Martin Zingg, traduction en français de Camille Luscher)
Recommandé à la traduction par Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture: www.12swissbooks.ch
Editions des Sauvages, Geneva 2011
ISBN: 978-2-9700583-7-3