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«La cipolla può guardare dentro di sé senza paura. Io invece un po’ di paura ce l’ho, troppe cose mi sfuggono, se ne vanno per la loro strada».
Avocats et psychologues cherchent à découvrir des motivations fuyantes : elles se forment, pâles, et disparaissent comme les souvenirs d’enfance et les rêves angoissants qui émergent ouatés de la neige tombée dehors et de l’humidité qui règne à l’intérieur de la prison où Samuel est enfermé en attendant son procès. Il a provoqué sept incendies et, apparemment, lui-même ne sait pas trop pourquoi. Les réflexions du protagoniste sont interrompues et alternent avec les lettres qu’il reçoit de l’extérieur. Elles sont écrites par Carlo, qui a tout perdu dans un de ces incendies : sa maison, et avec elle les souvenirs de toute une vie, les liens avec sa femme Donatella – morte d’un cancer qui l’a littéralement consumée – et avec son fils Piero, avec qui il n’a plus de contacts depuis des années. A la fin, il renaîtra des décombres fumants une nouvelle vie, tandis qu’une autre perdra son sens. Dans son premier roman, Pierre Lepori, qui est aussi un poète apprécié, explore des thèmes qui lui sont chers (et que nous retrouvons dans le second, «Sessualità» / «Sexualité», de 2011) : la recherche de soi, l’identité sexuelle, le vide, la solitude, l’introspection, entre attente et effroi, d’un homme qui regarde en arrière pour essayer de comprendre le passé et d’affronter l’avenir.
(Sandra Clerc, traduit par Christian Viredaz)
Ed. d'en bas, Lausanne 2013
ISBN: 978-2-8290-0447-6
L’histoire éditoriale de ce roman de Pierre Lepori est originale. « Sessualità » est en effet paru s…